D'où l'interêt de manger des brocolis à deux. [PV Clem]

La jeune fille avait accepté ma discrète invitation et s'installait en face de moi. Seulement, qu'on se le dise. Je ne faisais pas ça pour ses beaux yeux. C'était juste mon sens aigu de la justice, mon incroyable propension à défendre la veuve et l'orphelin qui... Non bon, ça devait être pour ses beaux yeux. Je pense pas que j'aurais fait pareil pour quelqu'un d'autre. Mais pourtant, je n'avais pas réellement envie non plus d'entamer une conversation. Fallait pas déconner, je venais de faire ma BA de la journée. Je lui offrais juste le calme et la sérénité. Le maximum que ce que la cantine bruyante pouvait donner. Je n'avais pas à faire...

-Merci, je sentais que ça commençait à dégénérer là-bas ! Je suis Clémentine Diostella et toi ?

Je levais la tête de mon plat que je n'arrivais pas à finir, en la regardant droit dans ses iris bleus. Rien sur mon visage ne trahissait mon débordement intérieur. Je ne voulais pas engager la conversation, mais pourtant, de quoi j'aurais l'air si en fait je ne disais rien? Après tout je venais quand même de l'inviter. J'avais pas pensé que la bienséance obligeait quelques mots, sur le coup! Un peu rouge honteux de mes contradictions internes, je lui répondis brièvement:

-Era normale. Di nulla. Luigi Trento.

Han! J'avais parlé, de mon -délicieux- accent italien! Et dans la langue maternelle, en plus, par flemme d'adaptation. Puis finalement emporté par la curiosité et la gène, je me relâchais un peu, après une petite pause.


-Je sais pas comment tu t'es fourrée dans ce pétrin, mais tu m'en dois une, non? Je baissais les yeux, du trio d'hystérique vers mon assiette brièvement, et revint aux yeux de Clementina. "Je suis sûr que ce truc dégueulasse dans ta figure, ça aurait pas été agréable."

J'avais l'impression d'avoir été... Plus gentil que ce qu'il y avait besoin d'être. Eh bien, tant pis. Au moins, peut-être que cela trompera l'ennui, de discuter?

Lorsque je lui adressais la parole, il levât la tête et me fixa droit dans les yeux, cela me gênât un peu sur le coup mais je ne le montrais pas et ne détournais pas mes propres yeux. Comme il ne me répondais pas tout de suite, je me demandais si ça le dérangeais que j'entame une conversation. Et je l'aurais compris, car moi aussi il m'arrivait de ne pas avoir très envie de parler. Puis avec une expression sur le visage que je n'aurais sue identifier, il me répondit rapidement.

-Era normale. Di nulla. Luigi Trento.

Mais quel doux son à mes oreilles, de l'Italien ! Je reconnaissais tout de suite cette langue et la comprenais aussi, même si je ne la parlais pas vraiment. Mon père était Italien, lui dont je ne me souvenais même plus, d'où mon nom de famille d'ailleurs. Et cela m'avait toujours donné un peu de nostalgie d'y repenser mais entendre ses paroles sortir de la bouche du charmant Luigi me fit aussi un grand plaisir. Mes yeux souriaient en le regardant tandis que mes lèvres se pinçaient un peu par l'émotion.

-Je sais pas comment tu t'es fourrée dans ce pétrin, mais tu m'en dois une, non?

Comment je m'étais fourrée dans ce pétrin ? Et bien j'étais entrée dans la cantine, je n'avais pas trouvé de place et j'avais dû accepter la première que l'on me proposait, rien de plus simple ! Et oui, je lui en devais une, je n'aurais pas supporté de finir mon repas en compagnie de ces trois folle.
Tandis qu'il avait prononcés ces mots, il regardait successivement les trois filles en question puis son assiette avec d'en revenir à moi.

-Je suis sûr que ce truc dégueulasse dans ta figure, ça aurait pas été agréable.

Cette dernière remarque me fit partir d'un petit éclat de rire, oui c'était les mots exact, ça n'aurait pas été très agréable ! Recevoir ces brocolis qui, je devais l'avouer, étaient quelques peux étrange aujourd'hui dans la figure. Et d'ailleurs, ça m'aurait même bien mis en colère. J'étais tellement occupée à penser et à regarder que je ne pensais pas tout de suite à répondre, au bout de quelques minutes, je me ressaisissais et lui disais sur un air reconnaissant :

-Je ne sais vraiment pas ce qui m'a pris de m'assoir avec elle, peut-être qu'elle avaient l'air gentille mais si j'avais su que ça allait tourner comme ça... Oui, je t'en doit une belle sur ce coup là !

Puis tout sourire, je continuais :

-Oui, pas très esthétique les brocolis sur le visage, et ceux de la cantine encore pire ! Bien que certaines se fassent des masques de beauté avec concombres, je ne suis pas très adepte de ces méthodes !

Je m'étonnais presque à parler de cette façon, ce n'était pas mon genre d'être aussi décontracté avec une personne que je connaissais si peu. Il fallait dire que je me sentais bien en compagnie de ce charmant jeune homme !
Me rappelant que je tenais toujours en main la pomme que m'avait donnée Kyouko et que je n'avait même pas entamée, je prenais un couteau, la coupais en deux et en proposais une moitié à Luigi.

-Tiens si tu aimes. Ça nous permettra de se remplir un peu le ventre avant d'aller en cours, car personellement, je ne comptais pas manger ces "sois disant" brocolis !

Je dis cela avec un petit sourire moqueur envers la nourriture de la cantine. Quelle bavarde je faisais aujourd'hui !

Je l'avais faite rire? Bon bah tant mieux, je n'étais pas perdu sur le plan social alors. Et je fis un petit sourire en l'entendant. Comment résister? Oui, maintenant que je l'avais en face et qu'elle riait, je pouvais dire qu'elle était mignonne. Même franchement. Son sourire illuminait son visage et je me suis surpris à la regarder pendant quelques temps, en pensant à autre chose que "bon, quand est ce qu'elle part". On avait l'air glands à se dévisager comme ça, tous les deux. Mais elle, plus. J'ai ma fierté. Finalement, elle me répondit, reconnaissante, gardant son sourire aussi radieux. Quant-à moi, j'eus un petit rictus intérieur. Elle reconnaissait avoir une dette envers moi! Héhéhé... Mais non. Fallait que je m'habitue au fait que j'avais proposé ça bénévolement.
Enfin bref, ce fut à mon tour de pouffer un bon coup. Je veux dire, quand parla de masque de légumes, et que je l'imaginais avec ça sur la tête... Haha, bien trouvé. Elle avait de l'humour en plus. J'aurais été tenté de répondre que "plus c'est mauvais, mieux c'est pour la peau, regarde les masques de boue!" mais j'hésitais, de peur de paraitre ridicule. À la place, je la regardais couper sa pomme. Au final, c'était elle qui avait raison. La pomme, c'était le meilleur aujourd'hui.
Je mis un instant à comprendre qu'elle me proposait sa moitié de pomme. Comme ça, aussi gentiment. J'acceptais avec un sourire en coin.

-Tiens si tu aimes. Ça nous permettra de se remplir un peu le ventre avant d'aller en cours, car personellement, je ne comptais pas manger ces "sois disant" brocolis !

-"Je vois qu'on réfléchit, chère Clementina. Je pensais avoir le courage de finir, mais... Non, je vais lâchement me rendre. Grazie."

Je mordis à pleines dents dans la pomme. Ca faisait du bien, un peu de sucre. Mon sourire passa de "en coin" à "malicieux". Puis je poussais mon assiette vers la charmante blonde.

"Je me sens vraiment honteux de ne rien t'offrir en échange de cette moitié de pomme... Donc, accepte s'il te plait cette moitié de plat de légume. Avec les remerciements de la maison, bien entendu!"

Le courant avait l'air de bien passer entre nous, nous nous faisions rire mutuellement et nous conversions avec une grande sympathie mélangée à de la malice et même de la complicité. Je m'étonnais de moi même mais il fallait dire que pouvoir sortir librement et sans craindre les moqueries tout ce que je pensais et sans me sentir ridicule était plutôt apaisant. Car de plus, je pouvais parois, malgré moi, en voulant être très sérieuse me trouver à faire de l'humour. Ce n'était pas volontaire, mais cela faisait rire Luigi et moi par la même occasion.
Il accepta la moitié de pomme que je lui tendait avec un sourire. Je croquais d'ailleurs dans la mienne en ayant pris le soin avant d'enlever les pépin du milieu.

-"Je vois qu'on réfléchit, chère Clementina. Je pensais avoir le courage de finir, mais... Non, je vais lâchement me rendre. Grazie."

Clémentina, mon prénom à l'Italienne. Ce que je pouvais aimer cela.
Je comprenais qu'il n'ai pas le courage de finir son assiette surtout alors qu'il me voyait manger une délicieuse pomme totalement saine, ce que l'on ne pouvais pas vraiment dire de ce qui se trouvait dans nos assiette. Lorsque je vis son sourire prendre une allure plus malicieuse, je m'attendais tout de suite à une farce de sa part, et d'ailleurs :

"Je me sens vraiment honteux de ne rien t'offrir en échange de cette moitié de pomme... Donc, accepte s'il te plait cette moitié de plat de légume. Avec les remerciements de la maison, bien entendu!"

Voilà, c'était bien ce que je pensais ! Quel petit malin. Lorsqu'il poussais son assiette vers moi, j'éclatais de rire et lui répondais :

-Non merci, je crois que ma pomme suffira, ah, quel grand malin !

Je ne savais pas trop quoi lui dire d'autre mais mon regard pétillant devait parler pour moi. Puis ne voulant pas que la conversation se termine, je continuais.

-Tu es dans cette école depuis longtemps toi ?

J'avais envie de continuer à parler avec lui.

Ah... Finalement, elle ne m'avait pas lançé le plat sur la tête. Mais encore un rire mélodieux. Je l'aimais bien cette fille. Mais un truc me gênait. A cause de ce repas d'aujourd'hui... Peut-être que je ne pourrais plus supporter l'ennui de manger tout seul ici? Quand j'avais la possibilité de déjeuner en bonne compagnie, dur d'accepter ça. J'eus moi aussi un petit rire.

"Pas malin. Stratège. Dans le sens où je viens de régler ma dette envers toi."

Tous les deux, on ne savait pas vraiment quoi se dire sur le coup. Juste, nos regards disaient pour nous qu'on s'amusait bien. Mais... N'étant pas un habitué des conversations, je ne savais plus quoi dire. Mon sourire devenait petit a petit embarrassé. Heureusement, elle trouva quelque chose à dire. Merci.

-Tu es dans cette école depuis longtemps toi ?

-En tout cas, pas depuis assez longtemps pour t'avoir vu avant. Ca doit faire deux mois... Je me suis habitué, mais qu'est ce qu'il fait froid ici! C'est infernal.. Je marquais une très brève pause avant de reprendre. Enfin bref... Et toi? Depuis quand?

Même une conversation si simple me contentait beaucoup. Je veux dire, je n'avais pas eu beaucoup d'occasions de nouer des liens, dans ma vie. Je ne pouvais m'empêcher de sourire... En m'imaginant, je me voyais avec le sourire de Italie de Hetalia! ... J'essayais alors de me donner une expression plus sérieuse, avec un petit raclement de gorge.

Je sentais plus dans sa proposition de la mesquinerie que de la gentillesse de quelqu'un qui offre un cadeau. De plus, on ne pouvait pas considérer ces horribles légumes comme un cadeau ! Mais cela me fit bien rire. Mais lui, avait l'air fière de lui et je compris pourquoi lorsqu'il me répondit :

"Pas malin. Stratège. Dans le sens où je viens de régler ma dette envers toi."

Ah d'accord ! Je ne compris d'ailleurs pas tout de suite en quelle honneur il avait une dette envers moi, j'en avait une envers lui mais... Ah oui, il voulait parler du morceau de pomme que je lui avait offert ! Mais je ne pensait en aucune façon qu'il me devait reconnaissance, c'était juste un geste amicale ! Alors, pour lui expliquer et aussi, même si je ne veux pas toujours l'avouer, parce que j'aimais bien avoir le dernier mot, je lui disais :

-Pas de dettes entre amis, juste des services par plaisir !

J'ajoutais un petit clin d’œil amicale à mes paroles avant de continuer et lui demander s'il était dans cette école depuis longtemps.

-En tout cas, pas depuis assez longtemps pour t'avoir vu avant. Ca doit faire deux mois... Je me suis habitué, mais qu'est ce qu'il fait froid ici! C'est infernal. Il marquait une petite pause avant de reprendre, Enfin bref... Et toi? Depuis quand?

Oui, cela ne m'étonnais pas, mais moi non plus je n'étais pas là depuis très longtemps, ce qui expliquait d'autant plus le fait que nous ne nous soyons jamais croisés, où de loin peut-être mais au milieu d'un couloir bondé, on ne fait pas forcément attention à chaque personne.
Il se plaignait aussi du froid, moi disons que les températures extrême me dérangeaient un peu, que ce sois très chaud ou très froid, je préférais quand il faisait doux... compliquée hein me direz vus !

-Moi, je suis là depuis a peu près aussi longtemps je pense, peut-être même un peu moins, je suis encore nouvelle ici ! D'ailleurs, il faudrait regarder, nous avons peut-être certains cours en commun !


En parlant de cors, je jetais un coup d'oeil à ma montre pour voir quelle heure il était, plus qu'une vingtaine de minutes avant de retourner en cours. Relevant les yeux vers Luigi, je vis qu'il avait interceptée mon regarde et je rougissais un peu. Je ne voulais pas qu'il pense que cela m'ennuyait de parler avec lui alors j'ajoutais bien vite :

-Je suis déjà arrivée pas mal de fois en retard en cours et j'aimerais éviter de me faire remarquer à nouveau, mais c'est bon il me reste encore un peu de temps devant moi !

J'espérais qu'il ne douterais pas de la crédibilité de cette excuse qui en fait n'en était même pas une mais... bref, je m'embrouillais un peu !

-Pas de dettes entre amis, juste des services par plaisir !",
me dit elle. Elle avait raison, en un sens. Seulement, en y repensant, j'aurais pu lui rétorquer que ce genre d'amitié n'est pas très rentable, non? Enfin bref. Elle aussi était une "nouvelle experimentée" ici. Plus vraiment une newbie, avec le temps passé ici, mais n'ayant pas la connaissance absolue des gens et des bâtiments. Comme moi! Comme quoi, déjà un point commun pas des moindres. Je lui souris lorsqu'elle regarda sa montre. Il me semblait bien que je n'avais pas vu le temps passer, moi non plus. Mais par économie de mouvements, j'allais la laisser me dire quelle heure il était. Je ne lui en voulais pas, c'était naturel de regarder l'heure quand les horaires sont définis. Moi personellement, ça me stressait tout le temps, l'horloge! Elle rougit en me regardant. Je tournais alors la tête, l'air de rien, presque en sifflotant.


-Je suis déjà arrivée pas mal de fois en retard en cours et j'aimerais éviter de me faire remarquer à nouveau, mais c'est bon il me reste encore un peu de temps devant moi !

Ca par contre, j'appréciais plutôt moyen. C'était la preuve d'un manque de sérieux flagrant. Elle n'irait pas loin comme ça. Comment peut on être en retard dans un établissement comme ça, a part par flemme? Je ne sais pas pourquoi, je repensais à ce moment à un certain mollusque marchand de sable. Puis je chassais la vision de mon esprit vite fait, en fixant de Clem dans le blanc des yeux.

-Il reste un peu de temps oui, mais a force de trainer et de le prendre, il va plus en rester beaucoup. Surtout que se faire remarquer est vraiment LA PIRE des situation possible.

En disant ça, j'avais rassemblé mes assiettes et détritus -brocolis- sur mon plateau, et j'attendais que Clem fasse de même, pour pouvoir sortir de cette salle bondée, et dont l'ambiance était électrique, en partie grâce à certaines voisines de table...

Spoiler:

Même si cela n'avait pas l'air de le déranger que je regarde ma montre et qu'il ai l'air de comprendre, cela le faisait aussi réagir car d'après ce que je pouvais penser de sa réaction, il était assez maniaque niveau horaires.

-Il reste un peu de temps oui, mais a force de
trainer et de le prendre, il va plus en rester beaucoup. Surtout que se faire remarquer est vraiment LA PIRE des situation possible.

Pendant qu'il disait cela, il avait commencer à ramasser ses affaires, son assiette de brocolis, ses couverts et avait tout bien ré empilé sur son plateau. Je faisais de même comprenant que l'heure de partir était venue. Je n'avais pas vraiment envie de bouger et de retourner en cours, mais bon 'est comme ça ! Lorsque j'eus finit de ranger mes affaires, je me levais et suivait Luigi. Nous ramenions nos plateaux avant de sortir de la cantine, sans pour autant se presser.

-Tu as quoi comme cours cet aprèm ?

Nous nous étions arrêté devant la porte de la cantine et j'attendais la réponse à sa question.

Spoiler:

On est sortis de la salle tranquillement, sans se presser. Parce que bon, comme elle l'avait dit, on avait le temps. Suffisamment pour ne pas se presser. Je la rejoignis sur le pas de la porte d'entrée. Et lui ouvrit galamment pendant qu'elle me questionnait.

-Tu as quoi comme cours cet aprèm ?
Je lui répondis immédiatement:
-Maths. Avec le fou. ... Et toi?

Car tout sérieux que je pouvais être, je ne me privais pas de juger les profs sur mes ressentis et leurs comportements. Ce mec était juste flippant. Mais bref. Il ne me semblait pas que Clementine était dans ma classe. Elle n'avait pas un pouvoir d'interne. D'ailleurs je me demandais quel pouvait bien être ce pouvoir. Si jamais elle voulait en aborder le sujet... Quoi que. Pourquoi attendre? Avant qu'elle ne passe la porte je lui demandais:

Oh d'ailleurs. Si on est pas dans la même classe, on a pas le même pouvoir... C'est quoi le tien? Personnellement... Je me transforme en objets.C'est pratique parfois.

Nous marchions dans le couloir, sans nous diriger vers un endroit en particulier. Pour ne pas être en retard en cours mais en même temps, il nous restait un peu de temps.

-Maths. Avec le fou. ... Et toi?

Je révisais rapidement dans ma tête mon emploi du temps, pour me permettre de répondre à Luigi. Ce matin, après la physique et l'histoire, j'avais eu anglais, je finissais ce soir par Anglais donc... moi aussi j'avais cours de Math l'heure suivante ! Mais cela voulait dire que nous avions cours ensembles et que nous nous retrouvions apparemment dans la même classe pour certaine matière. Pas dans toutes c'est pour cela que nous n'avions pas dû nous voir avant.

-Moi aussi j'ai cours de Math, il semblerait que nous soyons ensembles !

Cela me réjouissais car à la fois j'allais enfin aller en cours avec quelqu'un que je connaissais et puis passer encore un peu de temps avec Luigi ne serait pas désagréable.

Oh d'ailleurs. Si on est pas dans la même classe, on a pas le même pouvoir... C'est quoi le tien? Personnellement... Je me transforme en objets.C'est pratique parfois.

Bien sur, la question des pouvoirs. Ce n'était pas forcément la première qui se posait entre deux personnes qui se rencontraient dans cette école car cela pouvait mettre un peu de méfiance entre deux personnes mais entre amis c'était juste une façon de mieux se connaitre.

-Moi, j'annule les pouvoirs des autres. C'est assez pratique aussi, je ne peux pas attaquer les autres mais au moins les pouvoirs des autres sont inactifs sur moi !

Puis voyant qu'il faudrait tout de même finir par aller en cours, je me dirigeais vers les casiers, récupérais mon sac que j'avais laissé avant d'aller au self et me dirigeais vers la salle de Math.

-Direction le cours de Math !